Bienvenue sur la page des Druesne de Forest-en-Cambrésis, dans le Nord (59). Dans le cadre d’une recherche généalogique de grande ampleur sur la famille Druesne, seront résumées ici les informations rassemblées au sujet de cette branche de Druesne. Si vous disposez d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à me contacter.
Dernière mise à jour : Janvier 2020
Il y a bien longtemps que la famille Druesne est établie à Forest-en-Cambrésis, au sud de Valenciennes, sur l’importante chaussée romaine reliant Bavay à Beauvais. Le nom « de Ruesne » apparaît pour la première fois en 1387 dans les archives du village avec un certain Nicaise de Ruesne, dont la famille est inconnue.
Lorsque le 7 janvier 1663, le curé de Forest pose pour la première fois sa plume sur le papier pour y consigner soigneusement les baptêmes des années qui suivront, vivent déjà à Forest plusieurs Druesne, dont le lien de parenté est inévitablement inconnu. Découvrir les actes paroissiaux de cette époque est comme un voyage dans le temps : le temps de déchiffrer la vieille écriture manuscrite du prêtre, on se retrouve projeté dans un formidable voyage temporel. C’est donc au beau milieu de la vie de plusieurs familles Druesne que l’on débarque. Le premier Druesne à être mentionné chronologiquement dans les archives de cette année 1663 est un certain Adrien Druesne, dont on ne sait rien d’autre qu’il était le parrain d’une petite Anne, née le 25 février 1663. De qui Adrien était-il le fils ? Difficile à savoir. Plusieurs Druesne devenus parrains et marraines au cours des premières années couvertes par les archives paroissiales de Forest sont dans la même situation.
Au cours de la première décennie relevée dans les archives de Forest, de 1663 à 1672, six naissances de Druesne sont survenues : Estievenotte et Noël, enfants de François Simon Druesne et Antoinette Payen, puis Jean Baptiste, Marie Jeanne, Jean et Paquet, enfants d’André Druesne et Marie Dumont. François (Simon est son autre prénom, surtout utilisé à la fin de sa vie) et André étaient probablement frères, le premier étant l’aîné, mais rien ne permet cependant de l’affirmer avec certitude. Tous deux ont eu de nombreux descendants, qui en perpétuent encore le nom de famille. Bien entendu, d’autres Druesne vivaient à Forest ; leurs liens de parenté sont resteront cependant mystérieux.
François Simon Druesne, vraisemblablement né avant 1642 (son premier fils étant né vers 1662), était l’époux d’Antoinette Payen. Très impliqué dans la vie politique de son village, François en est élu échevin à plusieurs reprises (1654, 1658, 1662, 1662 et 1663), lieutenant (1668) et même mayeur, c’est-à-dire maire (1674, 1682). En tant que tel, François est assez en vue et devient donc parrain de plusieurs enfants au cours de ses mandats (1664, 1665, 1666, 1668, 1674, 1674, 1676 et 1679). Le 9 septembre 1692, il fait don de sa propriété, la ferme de la Couronne, à son fils aîné, Simon Druesne. Sa date de décès est inconnue. François et Antoinette eurent au moins cinq enfants :
André Druesne était probablement, comme nous l’avons mentionné, le frère cadet de François Simon. Ses dates de naissance et de décès sont inconnues, mais nous savons qu’une messe a été célébrée en mémoire d’André et de son épouse Marie Dumont le 8 février 1708 – tous deux étaient donc décédés avant cette date. Six enfants leur sont connus, étalés sur la période exceptionnellement longue de 20 ans :
Jean-Baptiste Druesne (1725-1788), un arrière-petit-fils de François Simon, quitta Forest au XVIIIème siècle pour s’établir à Maurage, où il fonda la branche des Druenne de Maurage. De nombreux autres descendants des Druesne de Forest émigrèrent dans d’autres communes de la région.
Enfin, n’hésitez pas à lire le récit d’une escapade généalogique à Forest, menée à l’été 2016.
Si la famille Druesne est une des plus anciennes familles de Forest-en-Cambrésis, elle en est aussi une des plus actives. Au cours des siècles, plusieurs Druesne furent mayeurs, échevins ou capitaines de leur village. C’est en 1387 que pour la première fois, un Druesne est mentionné dans les archives de Forest-en-Cambrésis (Poulet 1905, 541). Il s’agit de Nicaise de Ruesne, alors échevin de son village. Sa généalogie est inconnue. Après lui, de nombreux autres Druesne sont encore mentionnés dans les archives, notamment Martin de Ruesne, échevin en 1464 et en 1466 ; un autre Martin de Ruesne, échevin en 1558, et un troisième Martin de Roenne, échevin en 1580 ; François Druesnes, mayeur en 1674 et en 1682 ; Simon Druesne (1624-1691), ancêtre de l’une de branches de Druesne de Forest et mayeur de son village ; Pierre Druesne (1660-1727), échevin (1689) puis mayeur (1694, 1699, 1703) et fermier de la Couronne (voir plus loin), fils du précédent ; Simon Druesne (1662-1725), échevin (1697) puis mayeur (1707) et fermier de la Couronne (1707), frère du précédent ; Benoît Druesne, échevin en 1775 ; Jacques Druesne, échevin en 1780 ; etc.
L’imposant ouvrage de l’abbé Poulet sur l’histoire de Forest-en-Cambrésis (1905) consacre deux pages à une belle maison, qui existe encore de nos jours, ayant appartenu à François Simon Druesne.
Selon l’abbé Poulet, curé de Forest au début du vingtième siècle, il était coutume que les souverains de passage à Forest soient accueillis à l’hôtel des Coquelets, peu à peu renommé pour cette raison « hôtel de la Couronne ». Si des fragments de comptes de la Comtesse de Hainaut font état de son passage à Forest dès 1327, c’est dans un acte de vente daté du 26 mars 1514 que l’on trouve pour la première fois une mention de l’« hostel de la Couronne de Collard Cordier ». La veuve de Germain Cordier (Germain était probablement le fils de Collard) vendra l’hôtel en 1528. Le 9 septembre 1692, Simon Druesne, ancien mayeur, et Antoinette Payen, sa femme, donnent à leur fils Simon « une maison, chambres, brasserie, grange, estable, bergeries, bien, pourpris, jardin et héritaige, portant pour enseigne La Couronne, et contenant une mencaudée et demie » (une mencaudée est une mesure de surface). En 1704, Simon rénove la propriété reçue de son père et fait installer au-dessus de la grande porte de la cour une pierre, qui s’y trouve toujours, portant l’inscription « 1704 – à la Courone – Le Saint Non de Jésus y soit béni – S.D. – M.G. ». Ce type de devise, habituelle à cette époque et que l’on trouve ici avec un cœur représentant le Sacré-Cœur du Christ, est témoin de la dévotion à la piété chrétienne des villageois de l’époque (Poulet 1905, 401).
Par la suite, cette auberge n’a pas cessé de s’appeler, dans les actes, l’hôtel ou l’hôtellerie de la Couronne. De Simon Druesne, elle passa à Michel Taine qui, marié à Marie Agnès Druesne, mourut à l’âge de 60 ans, en 1742. Ses héritiers la possédèrent encore pendant un quart de siècle, puis, le 17 février 1763, Demoiselle Anne Françoise de Thiesvy de Layens la fit vendre : ce fut Jean Beauvais de Roeulx qui l’acheta pour la somme de 1600 florins (actes de l’échevinage de Forest). Plus tard, la Couronne appartint à Adrien François Douay, bailli de Cantraine et à Jean Matthieu Beautour, qui la vendirent le 20 juillet 1786 à Pierre Joseph Tainte (ou Taine), vicaire de Lécluse, au prix de 3000 livres de France. La propriété resta dans la famille Taine jusqu’au décès de Mme Taine, veuve de François Régis Soufflet. Elle fut alors vendue aux enchères et rachetée en 1886 par Anselme Soufflet. En février 1892, elle devint la propriété de Célestin Joseph Michaux, époux de Sophie Payen, qui la vendit à son tour à Siméon Dansou, époux de Laetitia Lacomblez, en octobre 1892. Son héritière, Marie Darthenay-Danjou, la vendit à Odon Henniaux en 1920. Gabriel Henniaux, son fils, en devint propriétaire par héritage en 1953. L’épouse d’Odon Henniaux étant une Druesne, descendante de Simon Druesne, on peut considérer qu’après une longue succession de propriétaires, la Couronne revint dans la famille que nous étudions. Suite au décès de Gabriel Henniaux en février 2017, cependant, la ferme est mise en vente en septembre 2017.
Il est peu fait mention, dans les textes anciens, du lieu-dit « La Lumerette » (ou Leumerette). Il s’agit de la propriété revendue par Pierre Druesne le 6 mai 1710, celui-ci se trouvant ruiné suite aux guerres de Louis XIV – il était alors courant que les armées s’approvisionnent chez les paysans, leur prélevant nourriture, bêtes et logis :
Où se trouvait donc cet endroit ? Une analyse approfondie des informations dont nous disposons permet de le situer approximativement. Réfléchissons par étapes…
L’acte de vente cité plus haut décrit « une pièce de cinq mencaudées dites la Lumerette, tenant au chemin de Landrecies et au bois Lévêque ». Nous devons donc chercher la Lumerette sur le chemin qui va de Forest-en-Cambrésis à Landrecies.
Par ailleurs, l’appellation « Lumerette » signifie « petite lumière ». Autrefois, dans la région, on désignait par ce terme les petits feux-follets résultant de la combustion spontanée de gaz issus de la décomposition de matières organiques, soudainement relâchés à l’air libre. Ce type de phénomène a généralement lieu dans des endroits humides, marécageux, où la terre est souvent remuée. De là, on peut donc considérer que la propriété de Pierre Druesne était plutôt humide.
Or, la lecture simultanée des cartes IGN, Cassini et de l’état-major (1820-1866), ainsi que les photos aériennes actuelles dont nous disposons mettent en évidence une zone humide ancienne allongée de nord-ouest en sud-est, depuis le chemin de Landrecies (renommé depuis « Route du Flaquet ») jusqu’à la forêt domaniale de Bois-Lévêque. Actuellement, la partie centrale de cette zone est asséchée par un bâtiment non identifié à ce jour, visible du ciel et comportant quelques bassins bétonnés. La partie sud de cette zone humide existe toujours et est un lieu touristique appelée « étang du Flaquet » et qui portait autrefois le nom de « flaquier Brifaulx » (1570). Il s’agit d’un étang creusé au XIème siècle par les moines de l’abbaye Saint-André du Cateau-Cambrésis, fondée vers 1020, et creusé à nouveau en 1971. Comme souvent à l’époque de la fondation de cet étang, l’objectif d’un tel travail était de drainer les eaux avoisinantes dans le but de rendre les terres cultivables. Cet étang donne naissance au ruisseau du Cambrésis, qui traverse la zone humide que nous avons décrite avant de partir vers l’ouest. Il est donc crédible que les terres avoisinant l’étang du Flaquet aient été autrefois plus humides qu’elles ne le sont aujourd’hui, permettant à des phénomènes tels que les feux-follets de se produire.
Ainsi, le lieu-dit appelé « La Lumerette » devait sans doute se situer dans la zone délimitée par la lisière (actuelle) du Bois-Lévêque (où se trouve le Flaquet) et la route du Flaquet. De cette propriété, il ne reste malheureusement plus rien aujourd’hui – impossible de savoir, par ailleurs, quel type de bâtiments s’y élevaient.
Pour information, l’abbaye Saint-André du Cateau-Cambrésis, qui creusa l’étang du Flaquet au XIème siècle, fut supprimée en 1792, lors de la révolution française. En 1775, elle possédait déjà une brasserie. Celle-ci fut reprise plus tard par la brasserie-malterie Lefebvre-Scalabrino, détruite au cours de la première guerre mondiale et reconstruite en 1918. Elle ferma en 1926. En 2000, les bâtiments de la brasserie furent classés à l’inventaire des bâtiments historiques, et depuis 2004, la brasserie ouvre à nouveau ses portes aux visiteurs. Elle est aujourd’hui spécialisée dans la production de sa bière, la « Vivat ». Cette brasserie est donc aujourd’hui encore installée sur les lieux de l’abbaye Saint-André, dans le cœur historique du Cateau-Cambrésis. Des bâtiments de cette abbaye, il ne reste que l’église paroissiale du village.
Dans l’église de Forest-en-Cambrésis furent enterrées, entre 1722 et 1776, quelque 74 personnes. Parmi elles se trouvaient six Druesne, dont Simon et son fils Pierre. Malheureusement, aujourd’hui, ces sépultures n’existent plus : en 1890, le carrelage a été régularisé et en 1918, l’église a été démolie par les Allemands car son clocher offrait une vue stratégique sur les environs. Il ne reste donc plus rien de ce qui fut le cimetière des Druesne de Forest.
Liste (voir ici) des Druesne inhumés dans l’église Saint-Denis de Forest-en-Cambrésis entre 1722 et 1776 :
Les Druesne seraient apparentés avec Jessé de Forest, chef de l’expédition de Wallons qui partit en 1622 des côtes européennes vers le territoire qui deviendrait la ville de New York (autrefois Nouvelle-Avesnes, puis Neue-Amsterdam). En effet, l’alliance des familles de Forest et Ruenne de Vendegies aurait donné naissance à la lignée qui aboutit à Jessé de Forest – c’est du moins ce que prétend Virlet-d’Aoust, connu pour ses « simplifications » de l’histoire… à son avantage.
Par ailleurs, quarante ans après l’époque de Jessé de Forest, une partie des terres dont sa famille avait pris possession sur l’île de Manhattan fut rachetée par un certain Simon de Ruine, considéré comme l’un des trente-deux fondateurs du village de Harlem.
La famille Druesne est encore présente de nos jours à Forest-en-Cambrésis, même si le village n’est composé que de 534 habitants (Wikipédia, chiffres de 2014).
Louis Blériot (1er juillet 1872 à Cambrai - 1er août 1936 à Paris) était un constructeur de lanternes pour automobiles, d'avions, de motocyclettes et de chars à voile, et un pilote pionnier de l'aviation française. Il fut le premier à traverser la Manche en avion le 25 juillet 1909 avec le Blériot XI (informations issues de Wikipédia). Il est un descendant de François Simon Druesne et Antoinette Payen.
Claire Coombs, née le 18 janvier 1974 à Bath, est depuis 2003 l'épouse du prince Laurent de Belgique, frère du roi Philippe de Belgique. Elle porte le titre de princesse de Belgique (informations issues de Wikipédia). Elle est issue de la famille Parée, au même titre que les descendants de Désiré Druenne (1848-1898), des Druenne de Maurage.
Claude Druesne est né à Forest le 6 novembre 1688. Sa différence d’âge avec sa soeur la plus proche, Marguerite, est exceptionnellement élevée (14 ans), mais l’acte de naissance de Claude est formel : ses parents sont bien André Druesne et Marie Dumont. Claude est très probablement le même Claude Druesne que celui qui donna naissance à la branche des Druesne de Fontaine-au-Bois, ce dernier ayant 51 ans environ lors de son décès, en 1739. On ne peut être certain du fait que ces deux Claude Druesne, nés dans deux villages voisins la même année, ne soient qu’une personne, mais cela est hautement probable. Il était marchand de houblon.
On trouve dans les archives paroissiales de Forest-en-Cambrésis, à la date du 25 octobre 1738, l’acte de baptême d’un certain Jacques Druesne, fils de Marie Martine Baudechon et d’un père qui, « selon le bruit commun », serait un certain Jean-Baptiste Druesne. Aucune autre information n’étant donnée sur cet homme – à part qu’il était un « jeune homme à marier » issu de Forest –, il est bien difficile de déterminer de quel Jean-Baptiste il s’agit. Une liste des naissances survenues à Forest au cours des cinquante années ayant précédé la naissance de l’enfant a cependant permis de déterminer avec une quasi-certitude de quel Jean-Baptiste il s’agit :
Restent deux candidats :
Ce dernier Jean-Baptiste a donc toutes les chances d’avoir été le père de Jacques Druesne. Il quitta ensuite rapidement le village, et se maria tout juste un an plus tard. Marie Martine Baudechon, elle, vécut seule durant de longues années à Solesmes. Elle ne se maria jamais et mourut isolée à l’âge de 80 ans à Solesmes, où elle vivait depuis la naissance de son fils.
Le 18 avril 1819 naquit au Cateau-Cambrésis un garçon du nom de Ferdinand Joseph Druesne (Druenne), enfant de « Catherine Druesne âgée de trente six ans, journalière de profession, fille libre de la commune de Forest, canton de Landrecies ». La filiation de Catherine n’étant pas précisée, seules des hypothèses quant à celle-ci peuvent être émises. Cependant, la seule Catherine Druesne vivante à Forest et née vers 1783 (à cette époque, les âges étaient très approximatifs, les individus étant peu lettrés) était Marie Catherine Noëlle Druesne, née à Solesmes le 25 décembre 1780 et baptisée à Forest le lendemain, issue de la branche Druesne-Delporte de Forest-en-Cambrésis. Cette filiation n’est donc pas établie avec certitude, mais il est très probable qu’il s’agisse de la bonne personne, aucun acte ne la mentionnant à Forest après son baptême (ce qui peut être le signe d’un déménagement). Cette filiation, bien qu’hypothétique, rattache donc la branche des Druesne-Dorez à celle des Druesne-Delporte de Forest-en-Cambrésis.
Acte de baptême de Ferdinand Joseph Druesne, dans les archives du Cateau-Cambrésis (19 avril 1819)
La recherche des ancêtres de Marie Françoise Druesne, religieuse au Couvent du Saint-Esprit au Cateau-Cambrésis lors de la Révolution, donne lieu à une incertitude née du nombre élevé d’homonymes coexistant à Forest au 18ème siècle. Voici, exposé en paragraphe, un résumé du problème.
Marie Françoise Druesne étant née le 21 mai 1727, elle fut probablement conçue vers le mois d’août 1726 ; c’est donc entre ce moment et celui du remariage de sa mère Marie Jeanne Parmentier (30 janvier 1730) qu’il faut chercher le décès de son père, Pierre Druesne. Entre ces dates, les registres des décès de Forest-en-Cambrésis mentionnent pas moins de trois Pierre Druesne, respectivement décédés le 25 février 1727 (à l’âge de 29 ans), le 2 février 1728 (à l’âge de 33 ans) et le 1er décembre 1728 (à l’âge de 20 ans). De l’acte de décès de Marie Jeanne Parmentier, l’épouse de Pierre, daté du 23 juin 1777 à Forest, on déduit que celle-ci devrait être née vers 1703, ayant environ 74 ans à son décès ; on peut donc supposer, selon les habitudes de l’époque, que Pierre était né entre 1693 et 1705 environ. Le dernier Pierre Druesne ci-dessus mentionné (décédé le 1er décembre 1728) semble donc pouvoir être éliminé. Le deuxième (décédé le 2 février 1728) ne remplit pas non plus les conditions, ayant été marié à Marie Anne Françoise Cloez un peu moins de cinq ans avant son décès. Serait-ce donc le premier (décédé le 25 février 1727) ? Cela est possible, mais nous avance relativement peu : au mieux, selon l’estimation de son âge indiquée dans son acte de décès, on peut supposer que celui-ci était né vers 1698. Aucun des Pierre Druesne nés à Forest entre 1688 et 1708 ne semble pourtant pouvoir correspondre : celui né le 31 octobre 1694 (ou 1702) était marié à Marie Anne Françoise Cloez lors de son décès, celui né le 17 avril 1697 était marié à Marie Marguerite Toilliez et décéda en 1777 et celui né le 27 septembre 1706 (précédemment mentionné) était décédé le 1er décembre 1728. En conclusion, notre Pierre Druesne, époux de Marie Jeanne Parmentier et père de Marie Françoise Druesne, est donc introuvable. Peut-être une erreur s’est-elle glissé quelque part, faussant ce raisonnement ? En attendant d’en savoir plus, cette petite branche est considérée comme l’une des branches des Druesne de Forest-en-Cambrésis.
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