Bienvenue sur la page des Druesne du Cateau-Cambrésis, dans le Nord (59). Dans le cadre d’une recherche généalogique de grande ampleur sur la famille Druesne, seront résumées ici les informations rassemblées au sujet de cette branche de Druesne. Si vous disposez d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à me contacter.
Dernière mise à jour : Avril 2020
Le Cateau-Cambrésis, communément simplement appelé « Le Cateau », borde notamment les villages de Forest-en-Cambrésis, Pommereuil, Basuel ou encore Saint-Souplet. L’endroit dispose d’une certaine importance historique, ayant été en 1559 le théâtre du traité éponyme mettant un terme à la guerre qui opposait les Anglais, les Français et les Espagnols[1].
Au Cateau se développèrent deux branches bien distinctes de la famille Druesne. La première est l’une des rares branches « nobles » de la famille, de par l’orthographe du nom (de Ruesne) ainsi que par le niveau d’instruction et les accomplissements professionnels de ses membres. La deuxième, plus « classique », mais aussi plus tardive, s’épelle humblement « Druesne » et dispose d’une histoire moins riche en informations.
On trouve aussi au Cateau des individus issus d’autres branches de la famille, tels que Françoise Druesne, qui était supérieure du couvent du Saint-Esprit au Cateau lorsque la révolution éclata en 1789[2]. Elle était originaire de Forest-en-Cambrésis.
Comme les Deruesne du Quesnoy, les de Ruesne du Cateau-Cambrésis seraient issus de ce qui fut, à en croire Pierre-Théodore Virlet d’Aoust, la dernière branche héritière des très anciens seigneurs de Ruenne-Vendegies[3]. L’historien lui-même, en affirmant cela, parlait néanmoins de la branche de la famille à laquelle il s’identifiait, c’est-à-dire celle des Deruesne du Quesnoy ; il est néanmoins probable qu’un lien de parenté proche des générations actuellement connues existe entre les deux familles. Si aucune information ne permet de l’affirmer avec certitude, certains signes le laissent néanmoins supposer. En témoigne le déplacement à Condé-sur-Escaut de Jean-Baptiste Deruesne, curé de Fresnes-sur-Escaut (2 km) et issu des Deruesne du Quesnoy, afin d’y célébrer le 27 mai 1749 le mariage de sa nièce Anne Joseph Darthois, belle-fille de sa sœur Marie Madeleine, avec Charles Ignace Joseph de Ruesne (voir la section à ce sujet). La seule autre occasion connue à laquelle Jean-Baptiste Deruesne fit de même est précisément la célébration du baptême de son petit-neveu du même nom, en 1751 à Valenciennes. L’éventuel lien de sang entre les familles, s’il existe, reste cependant inconnu.
A l’origine des de Ruesne du Cateau-Cambrésis se trouvent deux frères, François et Jean de Ruesne. Leur lien de parenté n’a pas été facile à prouver : c’est l’acte de baptême de Hyacinthe Thérèse de Ruesne[4], fille de Jean, qui mentionne Marie Françoise Colau, épouse de François, comme sa tante, permettant ainsi d’établir ce lien de parenté entre Jean et François.
François de Ruesne, époux de Marie Françoise Colau, naquit avant 1685. Parrain de son neveu François Joseph de Ruesne le 1er février 1713, l’acte de mariage de sa fille Catherine Joseph de Ruesne avec Louis Joseph Rodriguez, daté du 21 avril 1733, le décrit comme marchand tanneur.
Jean de Ruesne, époux de Marie Philippine Dupont, avocat en Parlement, bailli de Saint-André[5] et licencié ès lois, devint le parrain de sa nièce Hyacinthe Thérèse de Ruesne le 7 octobre 1707. En 1721, il se trouve impliqué dans un procès du Parlement de Flandre[6] l’opposant à Henry Théodore Delapierre, chevalier, marquis de Bousies et seigneur de Forest[7]. L’enjeu du procès – probablement une question de terres – est inconnu, le texte intégral du procès-verbal étant indisponible. On ignore aussi quelle partie remporta l’affaire. En 1698, Jean était aussi échevin du Cateau-Cambrésis[8]. A cette date, il rendit au diocèse de Cambrai un dénombrement, c’est-à-dire un recensement de la population de son village[9].
Le fils aîné de Jean, lui aussi appelé Jean de Ruesne, fut baptisé le 1er février 1713 au Cateau-Cambrésis. Son parrain était son oncle François de Ruesne. Comme son père, il devint avocat en parlement. Le 21 avril 1733, il fut témoin lors du mariage de sa cousine Catherine Joseph Marie Deruesne avec Louis Joseph Rodriguez. A cette date, Jean était déjà seigneur de Pronville[10], vraisemblablement par achat. Il mourut au Cateau-Cambrésis le 18 août 1757 et fut enterré dans l’église Notre-Dame. Sa veuve, Marie Joseph de Maulde, prit en charge la gestion de ce fief en attendant la majorité de son fils Jean Baptiste François de Ruesne (env. 1748-1766), qui décédera malheureusement avant d’atteindre la majorité. En conséquence, Marie Joseph de Maulde resta maître de Pronville au moins jusqu’en 1780[11] – bien qu’elle n’y ait probablement jamais posé les pieds, ayant vécu toute sa vie au Cateau.
On ignore ce qui poussa la famille de Ruesne à réclamer une dispense de consanguinité permettant à Jeanne de Ruesne, dame de Pronville, d’épouser le 20 mai 1777 au Quesnoy son cousin germain, Louis Bonnaire, docteur en droit canonique et civil à l’université de Douay et échevin de la même ville.
Jeanne Catherine Philippine Josèphe de Ruesne, née vers 1751, était la veuve de Maître Antoine Joseph Marie Hubert, conseiller du Roi et lieutenant particulier au bailliage royal du Quesnoy. Fille de Jean François de Ruesne, seigneur de Pronville et avocat au Parlement, et de Marie Joseph de Maulde (ou Demaude), elle avait un frère du nom de Jean Baptiste François de Ruesne, précédemment mentionné, héritier de Pronville, dont les fonctions de seigneur furent assumées par sa mère dès 1758[12] et au moins jusque 1780[13].
Le lien de parenté entre Louis Bonnaire et Jeanne Deruesne
Son époux, Louis Désiré Joseph Bonnaire, était né vers 1750 d’Hubert Joseph Bonnaire, trésorier-massard au Cateau-Cambrésis, et de Hyacinthe Marie Thérèse de Ruesne, la tante paternelle de l’époux. En 1755, Hyacinthe de Ruesne, probablement veuve depuis peu, avait récupéré au nom de son fils, alors tout jeune, un fief mouvant de l’évêché de Cambrai situé au Cateau-Cambrésis[14].
En 1767, Hyacinthe vivait au Cateau (paroisse Notre-Dame)[15], où elle devient marraine, le 20 juin 1769, de Marie Joseph Françoise Philippine Rodriguez, fille de François Antoine Régis Rodriguez (conseiller municipal au Cateau-Cambrésis) et de Marie Anne Badière[16]. Le 28 avril 1774, cette fois au Quesnoy, elle devient marraine une nouvelle fois, cette fois de Joseph Désiré Brabant (né Hubert, du nom de sa mère), fils de Louis Joseph Brabant et Marie Anne Angélique Hubert[17].
Lors de la Révolution française, Hyacinthe Thérèse prend peur et fuit, abandonnant derrière elle ses biens, dont elle est par la suite dépossédée. Une partie de ceux-ci fut liquidée le 30 mars 1827, lorsque Jean Baptiste Joseph George, un ancien garde du corps du Roi et cousin germain de Hyacinthe par sa mère, en récupère trois seizièmes. Le même jour, trois trente-deuxièmes de l’indemnité restante sont liquidés[18]. Le 18 février 1828, c’est au tour d’Auguste Benoit Cosme Demaude, lui aussi lié à la famille, de récupérer un seizième des biens de Hyacinthe, alors qu’un autre seizième est liquidé[19].
Le fils (et neveu par alliance) de Hyacinthe Thérèse, Louis Désiré Bonnaire, émigra lui aussi lors des troubles révolutionnaires avec son épouse Jeanne Catherine Philippine Josèphe de Ruesne. Ses biens, d’une valeur totale de 12 033 francs (8712 F pour Louis, et 3321 F pour son épouse[20]) furent répartis le 30 août 1828 entre sa sœur Humbertine Hyacinthe Dieudonnée Bonnaire et sa nièce Caroline Hyacinthe Marie Leroy. Toutes deux héritèrent conjointement d’un quart des biens du couple, alors que leur cousin Désiré Augustin François Goffart[21] en reçevait un autre quart. L’autre moitié des biens est ensuite liquidée[22].
Si aucun lien de sang n’est à ce jour connu entre les de Ruesne du Cateau-Cambrésis et les Deruesne du Quesnoy, les deux familles se connaissaient cependant, ayant uni leurs progénitures à Condé-sur-l’Escaut le 27 mai 1749. Ce jour-là, en effet, le curé Jean-Baptiste Deruesne, de la branche du Quesnoy, scella l’union de sa « nièce » Anne Joseph Darthois avec Charles Ignace Joseph de Ruesne, de la branche du Cateau-Cambrésis. Il s’agit là de l’unique lien connu entre les deux branches.
Pour être tout à fait exact, il convient de préciser que la mariée n’était pas formellement la nièce du curé, mais plutôt la fille du premier mariage du beau-frère du curé – voir l’arbre généalogique ci-dessous (Figure 75). Gilles Augustin Darthois avait en effet été marié une première fois avec Jacqueline Anne Bavay, qui décéda en 1727 des suites de son cinquième accouchement. Gilles se remaria moins de deux ans plus tard avec Marie Magdelaine Deruesne. Anne Joseph Darthois, qui épousa Charles Ignace Joseph de Ruesne en 1749, était donc issue du premier mariage de son père.
Le seul lien connu entre les de Ruesne du Cateau-Cambrésis et les Deruesne du Quesnoy
Comme leurs cousins du Quesnoy, les de Ruesne du Cateau semblent n’avoir manqué de rien : avocats au Parlement de Flandre, conseillers du Roi, propriétaires, etc. Leurs professions témoignent d’un haut niveau d’éducation, et leur situation financière était suffisante pour qu’ils achètent une seigneurie et se trouvent dans l’obligation d’émigrer à la Révolution.
Les signatures des témoins sous l’acte de mariage de Charles Ignace de Ruesne et Anne Darthois
Descendance du couple de Ruesne-inconnu du Cateau-Cambrésis
Outre les Deruesne, on trouve aussi au Cateau-Cambrésis une petite branche de Druesne, issue de Jean François Druesne († av. 1740) et Marie Jeanne Soufflet († apr. 1740). Ils eurent au moins cinq enfants : Marie Catherine (1704), Marie Michelle (1706), Jean Louis (1708), Marie Anne Thérèse (1711) et Jean François (1713). C’est à peu près tout ce que l’on sait sur cette famille.
Descendance directe de la branche Druesne-Soufflet du Cateau-Cambrésis
Le 16 avril 1842 à Cambrai, Alphonse de Baralle, membre de la Commission historique du Département du Nord, écrit au président de cette même Commission une lettre au sujet de la restauration de l’Hôtel de ville du Cateau-Cambrésis. Dans cette lettre, qui sera publiée l’année suivante dans le bulletin de la Commission[23], Alphonse de Baralle cite un registre écrit de 1703 à 1705 par Etienne Lenne, qui était alors premier échevin de la ville du Cateau. Y sont énumérés les échevins de la ville en date du 27 septembre 1703, parmi lesquels on trouve un certain Jean Druesne[24] ; ce magistrat fut renouvelé le 30 septembre 1704 pour l’an 1705[25]. Ce sont donc ces mêmes échevins qui prirent la décision, le 2 avril 1705, d’ériger un beffroi aux côtés de l’hôtel de ville préexistant, qui datait de 1533[26]. Ils en avaient précédemment reçu l’autorisation de la part de Fénelon, archevêque de Cambrai.
Le beffroi du Cateau-Cambrésis (Wikimedia Commons)
Aussitôt, les échevins et Messire Jean-Louis de Blondel, gouverneur, châtelain de la ville et châtellenie du Cateau, se réunirent à l’hôtel de ville afin de faire le point sur les besoins en maçons, architectes et matériaux qui seraient nécessaires à la construction de ce nouveau beffroi. Il est alors décidé que « la livrance de grès tout croquetez[27] et pretz à mettre en œuvre est demeurez à Jean Druesnes, demeurant à Saint-Martin, proche Bermerain, à 13 patards[28] le pied carrez »[29].
Le beffroi fut dessiné par l’architecte Jacques Nicolas, de Valenciennes, qui avait précédemment dessiné les plans de la nef de l’église du Cateau. Ses quatre étages sont faits d’autant d’ordres architecturaux : de bas en haut, ordres toscan, dorique, corinthien et composite. « Certains de ses éléments sont typiques de l’architecture flamande, comme le triangle faîtier du pignon « à pas de moineau ». La flèche du beffroi est agrémentée d’un campanile et de quatre petits clochetons »[30]. Le beffroi ne fait pas partie de la liste des 23 beffrois de France et de Belgique inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, au grand dam de la municipalité.
Il est difficile d’établir avec une certitude absolue l’identité des deux Druesne mentionnés dans la notice citée. Toutefois, plusieurs éléments permettent d’identifier avec confiance les deux individus.
Le premier, Jean Druesne, échevin au Cateau, était selon toute probabilité Jean de Ruesne (env.1670-1751), avocat en Parlement et licencié ès lois, fils du couple à l’origine de la branche « de Ruesne-inconnu » du Cateau, qui est décrit dans l’acte de mariage de son fils Charles Ignace Joseph de Ruesne (°1723) comme « ancien échevin du Cateau » (Le Cateau, 27 mai 1749).
Le second, Jean Druesnes, croquetier, était vraisemblablement Jean de Ruesne (1665-1733), époux de Marie Françoise Moreau, né et décédé à Saint-Martin-sur-Ecaillon, dont il avait été le mayeur. Bien que rien ne permette de valider cette information avec certitude, on peut estimer que cette hypothèse soit vraie : en effet, Jean François Druesne (1708-1760), cinquième enfant de Jean et unique héritier mâle de la famille, était lui-même tailleur de pierre, ainsi que son fils aîné Jean Joseph Druesne (1735-1797). Ses fils et petit-fils ayant été tailleurs de pierre, il est fort probable que Jean lui-même l’était aussi. Jean était le fils de Christophe de Ruesne et Marie Plouchart, qui se trouvent à la tête de la principale branche de Druesne à Saint-Martin-sur-Ecaillon.
Tenue traditionnelle des sépulcrines à cette époque
Lorsque le 13 février 1790, les couvents de France furent supprimés, les religieuses sépulcrines de Charleville se séparèrent et retournèrent dans leurs familles respectives, alors que leur maison était vendue. Cet ordre religieux, fondé en France en 1620, était très attaché à la pensée permanente à la passion du Christ et pratiquait diverses formes de mortification[31].
La Mère de Ruenne de saint Louis demanda à « se retirer à l’Hôtel-Dieu de Mézières, offrant d’abandonner audit Hôtel-Dieu la pension que la loi lui attribuait ; sa demande ne put être accueillie faute de place »[32]. Elle fit partie des dernières religieuses à quitter le couvent de Charleville[33].
Marie Joseph Julie de Ruenne de saint Louis, de son nom religieux, ou Marie Joseph Julie de Ruenne (ou Ruesne), de son nom civil, était née au Cateau-Cambrésis le 23 juin 1752. Novice le 28 avril 1772, elle fit profession le 4 mai 1773. Après sa sortie du couvent en 1790, elle reçut sa pension à Charleville jusqu’au 1er nivôse an IV (22 décembre 1795). Elle était la fille d’Antoine de Ruesne (ou Ruenne) et Marie Joseph Capitaine[34], de la famille des de Ruesne du Cateau-Cambrésis – qui aurait été, selon Virlet d’Aoust, la dernière héritière de la famille des Ruenne-Vendegies (voir p. 85).
Au 19ème siècle est décédée Marie Thérèse Augustine Ruesnes de Vendegies, qui aurait été la dernière héritière directe de la famille des sires de Vendegies et de Ruesnes. C’est du moins ce que prétendait son beau-fils Pierre-Théodore Virlet d’Aoust[35], dans la biographie duquel on trouve des informations sur cette femme[36]. Il y est en effet expliqué que cette dame, orpheline dont la famille était « déjà renommée au Xe siècle »[37], avait été élevée par son oncle maternel, qu’elle avait accompagné en prison à Laon pendant la Terreur (1793). Veuve, elle éleva seule les trois enfants issus du précédent mariage de son mari : Henriette Emelie, Pierre-Théodore et Fanny Sophie Virlet.
Marie Thérèse Augustine était née au Cateau-Cambrésis le 14 janvier 1760. Elle était la fille de François Antoine Honoré Magloire Deruesne et de Marie Joseph Capitaine, qui ne semblent pas avoir porté le nom « de Vendegies » pas plus que leurs parents. Rien n’est venu prouver, jusqu’à présent, que Marie Thérèse Augustine ait en effet été l’héritière des seigneurs de Ruesnes et de Vendegies[38].
Pierre-Théodore Virlet d’Aoust (Etienne Carjat pour Gallica)
Son oncle, M. Capitaine, était en 1774 subdélégué[39] à Landrecies[40] ainsi que bailli de Bousies et Forest[41]. Marie Thérèse Augustine épousa Jean Joseph Virlet à Avesnes-sur-Helpe le 27 messidor de l’an XI (16 juillet 1803), et adopta Pierre-Théodore, fils de la précédente épouse de son mari, qui était né le 18 mai 1800, ainsi que ses deux sœurs.
Les Druesne suivants sont mentionnés sur le monument aux morts du Cateau-Cambrésis[42] :
[1] Wikipédia, « Le Cateau-Cambrésis ».
[2] Inspection primaire du Quesnoy, Monographie communale de Le Cateau.
[3] Virlet d’Aoust, « Fondation de la ville de New-York, en 1623, par une colonie de Flamands avesnois et wallons : Communication de M. P.-Th. Virlet d’Aoust ».
[4] Hyacinthe Thérèse de Ruesne, fille de François de Ruesne et Marie Françoise Colau née en 1707, est à bien distinguer de sa cousine du même nom, fille de Jean de Ruesne et Marie Philippine Dupont, née en 1715. La première est décédée au Cateau, vraisemblablement célibataire, en 1761 à l’âge de 53 ans, alors que la seconde, qui épousa Hubert Joseph Bonnaire et devint Dame de Pronville, était vivante en 1777.
[5] Diocèse de Cambrai, « 3G. Evêché puis archevêché de Cambrai ».
[6] Installé à Douai, supprimé en 1790. C’est de la seconde dont il est ici question.
[7] ParleFlandre, cote 3657, 1721 : « État des dépens dans le procès ayant opposé Henry Théodore Delapierre, chevalier, marquis de Bousies, seigneur Deforest, contre Jean de Ruesnes, demeurant au Cateau-Cambrésis ». Voir http://parleflandre.univ-lille2.fr/index.php/Affaire/2169ParleFlandre, « Détails de l’affaire portant la cote 3657 ».
[8] Diocèse de Cambrai, « 3G. Evêché puis archevêché de Cambrai ».
[9] Diocèse de Cambrai. Je ne suis pas encore parvenu à consulter ce recensement.
[10] Désormais Pronville-en-Arthois, dans le Pas-de-Calais.
[11] « Arnould-Joseph Mairesse possédait le domaine de Pronville vers le milieu du xviiie siècle. En 1780, il y avait quatre seigneuries dans l’étendue du territoire ; elles appartenaient à MM. Mairesse, Rouvroy de Libessart, Lefebvre de Noureuil (Noreuil) et à Mme de Maulde », peut-on lire sur la page Wikipédia de Pronville (désormais Pronville-en-Artois). Il est possible que Jean Baptiste François Deruesne, héritier du fief de Pronville, soit mort avant d’atteindre la majorité, ce qui aurait laissé celui-ci entre les mains de sa mère. Cela n’est cependant pas confirmé. Voir Wikipédia, « Pronville-en-Artois ».
[12] « 3 G 476. Fiefs mouvant de l’Evêché. Fiefs de Pronville et de Wingle au Cateau. 1647-1758. Pièces 9166 à 9170. Dénombrements rendus par Jacques Lasne, bailli de la terre de Pronville et procureur d’office de la ville du Cateau, au nom de Jacques Michel, seigneur de Pronville, ancien échevin de Valenciennes (1647), François Des Grugeliers, à Valenciennes (1694), Marie-Joseph Demaude, au nom de son fils J.-B. François Deruesne (1758), pour le fief de Pronville, possédant haute, moyenne et basse justice. Dénombrements rendus par Jean Lecerf, procureur de Marguerite-Joseph Ballicque, au nom de sa fille Marguerite-Joseph Lievou (1686), Séraphin-François de Flines, écuyer, seigneur de Barastre (1740), pour des terres, jardin et droit de forage appelés le fief de Wingle. Vers la Haute Corvée. Chemins de Pommereul à Forest et de Hurtevent à Landrecies. Grand Bois l’Evêque ». Voir Diocèse de Cambrai, « Evêché puis archevêché de Cambrai ».
[13] « Arnould-Joseph Mairesse possédait le domaine de Pronville vers le milieu du xviiie siècle. En 1780, il y avait quatre seigneuries dans l’étendue du territoire ; elles appartenaient à MM. Mairesse, Rouvroy de Libessart, Lefebvre de Noureuil (Noreuil) et à Mme de Maulde », peut-on lire sur la page Wikipédia de Pronville (désormais Pronville-en-Artois). Il est possible que Jean Baptiste François Deruesne, héritier du fief de Pronville, soit mort avant d’atteindre la majorité, ce qui aurait laissé celui-ci entre les mains de sa mère. Cela n’est cependant pas confirmé. Voir Wikipédia, « Pronville-en-Artois ».
[14] Diocèse de Cambrai, « 3G. Evêché puis archevêché de Cambrai ».
[15] Duval, « Arbre généalogique Bruno DUVAL ».
[16] Duval.
[17] Brabant, « Charles Brabant ».
[18] Ministère des Finances, États détaillés des liquidations faites par la Commission d’Indemnité, à l’époque du 31 décembre 1827, en exécution de la loi du 27 avril 1825, au profit des anciens propriétaires ou ayant-droit des anciens propriétaires de biens-fonds confisqués ou aliénés révolutionnairement, vol. 2, sect. Département du Nord, 14.
[19] Ministère des Finances, États détaillés des liquidations faites pendant l’anée 1828, par la Commission d’Indemnité, en exécution de la loi du 27 avril 1825, au profit des anciens propriétaires ou ayant-droit des anciens propriétaires de biens-fonds confisqués ou aliénés révolutionnairement, 4:542.
[20] Il n’est pas clair si les biens de Jeanne s’additionnent ou se soustraient à ceux de son mari.
[21] Lien de parenté inconnu.
[22] Ces sommes étaient des actifs, et non des passifs. Le restant net liquidé était de 261F pour les biens de son mari et de 100F pour ceux de son épouse, selon une décision du 24 octobre 1828 (état d’inscription n°1799). Voir Ministère des Finances, États détaillés des liquidations faites pendant l’anée 1828, par la Commission d’Indemnité, en exécution de la loi du 27 avril 1825, au profit des anciens propriétaires ou ayant-droit des anciens propriétaires de biens-fonds confisqués ou aliénés révolutionnairement, 4:570‑71.
[23] Commission historique du département du Nord, Bulletin de la Commission historique du département du Nord, 1843. L’existence de ce document m’a été révélée par Jean-Daniel Mazouat le 12 mars 2020.
[24] « Le 27 septembre 1703, a été renouvelé le magistrat. Echevins Etienne Lenne, François Lefebvre, Eloi Gambier, Charles Gallez, Jean Druesne, Jean-François Deudon et Augustin Leal-Massard et Anselme Bruneau ». Commission historique du département du Nord, 1:352.
[25] Cette décision, issue de Fénelon, archevêque de Cambrai de 1695 à 1715 et précepteur du duc de Bourgogne, faisait suite à la naissance du duc de Bretagne, Louis de France (25 juin 1704 – 13 avril 1705), fils du duc de Bourgogne, Louis de France (1682-1712), et de Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712). Voir Commission historique du département du Nord, Bulletin de la Commission historique du département du Nord, 1843.
[26] La ville n’avait précédemment pas de beffroi, car le Cateau n’avait pas de franchises, appartenant en bien propre à l’évêque de Cambrai. Voir Canevat, « L’Hôtel de ville et le Beffroi ».
[27] « CROQUETER, tailler des pierres dures, des pierres quartzeuses pour bâtir ». Voir Hécart, Dictionnaire rouchi-français, 137.
[28] Le patard était l’une des subdivisions du florin. Un florin était égal à vingt patards, qui se divisaient chacun en douze deniers. Trois deniers constituaient un liard. Ces monnaies étaient réservées à l’usage quotidien. Les comptes étaient en effet plutôt établis en livres tournois, monnaie de Cambrai. A cette époque, on trouvait par ailleurs en Cambrésis la livre parisis, davantage dont la valeur était la moitié de celle du florin. Elle se divisait en vingt sols, qui se divisaient chacun en douze deniers. Voir Dormard, « Le marché du crédit à Douai aux xviie et xviiie siècles »; Lefranc, « L’aloi des monnaies d’or à Cambrai de 1347 à 1974 ».
[29] Commission historique du département du Nord, Bulletin de la Commission historique du département du Nord, 1843, 1:352.
[30] Office de tourisme du Cambrésis, « Le Cateau hôtel de ville et beffroi ».
[31] Wikipédia, « Chanoinesses du Saint-Sépulcre ».
[32] Albot, « Les religieuses chanoinesses du Saint-Sépulcre de Charleville », 1889, 663.
[33] Albot, 663.
[34] Albot, « Les religieuses chanoinesses du Saint-Sépulcre de Charleville », 1891, 751.
[35] Cfr. Wikipédia, « Pierre Théodore Virlet d’Aoust ». Voir aussi « Fondation de la ville de New-York, en 1623, par une colonie de Flamands avesnois et wallons : Communication de M. P.-Th. Virlet d’Aoust », 312, la photo vient de la page 359.
[36] « M. Théodore Virlet, ayant perdu ses parents très jeune, fut élevé, lui et ses deux sœurs, par une belle-mère, femme d’un très-grand mérite et d’une haute distinction, Mlle Marie-Thérèse-Augustine de Ruesnes, dernière héritière directe d’une des plus anciennes familles du pays, les seigneurs de Ruesnes et de Vendégies, déjà renommée au Xe siècle. Orpheline elle-même, dès son plus bas âge, elle avait été élevée par un oncle maternel, M. Capitaine, qui fut le dernier subdélégué de la ville de Landrecies. Ce haut fonctionnaire, pendant la Terreur de 1793, ayant été traîné dans les prisons de Laon, sa nièce l’y suivit, et parvint par son courage et son énergie à sauver, sinon sa fortune, du moins sa tête, menacée comme tant d’autres, à cette époque néfaste, de tomber sous l’échafaud. À la mort de son mari, cette jeune dame, quoique belle encore, se dévoua de nouveau, en adoptant, dans toute l’acceptation du mot, ses trois enfants et leur consacra sa vie ». Glaeser, Biographie nationale des contemporains, 805.
[37] Virlet d’Aoust avait certainement lu l’ouvrage de Jean-Baptiste Le Carpentier : Histoire généalogique de la noblesse des Païs-Bas, ou histoire de Cambray et du Cambrésis, 1664.
[38] D’autant plus qu’elle avait au moins quatre frères ayant atteint l’âge adulte, qui auraient donc théoriquement pu transmettre leur patronyme à leur descendance.
[39] « Le subdélégué était une sorte de sous-préfet. Toujours originaire du pays, cet homme était nommé par l’Intendant et ne dépendait que de lui. Sa fonction : renseigner l’Intendant et transmettre ses ordres ». Voir Delfosse, « Les provinces du nord de la France sous l’ancien régime ».
[40] Ardouin-Dumazet, Le nord de la France, 260.
[41] Cerisier, « Les subdélégués de l’intendant Taboureau et le commerce des grains en Hainaut à l’époque de Terray (1769-1774). », 32.
[42] Voir la liste des Druesne morts pour la France.
[43] Mentionné dans la Monographie communale de Le Cateau. Voir Inspection primaire du Quesnoy, Monographie communale de Le Cateau.
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